SOIS MON ESCLAVE

Dominatrice Paris

I

Sois mon esclave.

-Oui Maîtresse.

Mets-toi à genoux, baise-moi les pieds. Mieux que ça.

Vénère-moi.

Je revêts ma tenue de Maîtresse ; je mets ma peau de dominatrice professionnelle. Aujourd’hui, c’est un body en dentelle et en cuir, ouvert sur les seins que pigeonne un soutien gorge en vinyle. J’ai du mal à l’enfiler seule car il se ferme par derrière, mais ce n’est pas grave. Mon esclave s’en chargera. Je termine par la touche finale, le plus important, les chaussures… de très hauts talons aiguilles vernis ; mon piédestal sur lequel je règnerai en déesse. 

Aujourd’hui, mon soumis est un fétichiste des pieds et des talons hauts. Je choisis donc mes plus beaux escarpins pour mieux le faire défaillir. Je noue chaque lanière avec précaution et je laisse glisser mon regard un instant sur la courbe de mon pied que laisse entrevoir la chaussure. La peau nue en est presque indécente, les courbes sont aguicheuses. Les lanières en cuir verni ceignent des formes callipyges que terminent des ongles rouge sang. Les talons aguilles, c’est pour que cela fasse mal quand je le piétinerai.

A peine j’ouvre la porte qu’il déboule chez moi à quatre pattes, comme un chien. Il est déjà à moi.

-Dis bonjour à ta Maîtresse comme il se doit.

Tout frétillant, il me baise les pieds et il s’applique, car il sait que chaque baiser que je lui accorde est un cadeau qu’il ne faut point gâcher. A ma demande, il bascule sur le dos et je lui enfonce mon talon dans la bouche, je lui viole la gorge sans ménagement en rapides et profonds allers-retours. Il s’efforce de subir mes assauts bien docilement, même s’il doit pour cela s’étouffer. Puis une fois que j’en ai assez de lui labourer la bouche, j’essuie mes semelles sales tout contre sa langue, c’est sa friandise ! Allez voir comme il les lèche ! l’œil brillant, il passe sa langue avec délectation sur toutes les immondices qui collent à mes semelles, il avale même quelques morceaux et me remercie de toutes ces saletés que je consens à lui faire manger. Il sait qu’il est là pour ça. Qu’il est une merde. Un moins que rien. Un caniveau dans lequel il me plait de me nettoyer les chaussures.