FÉTICHISME DU NYLON
Des fétichismes, il y en a beaucoup : vinyle, cuir, latex… Mais celui-là, je l’aime particulièrement, car il est poétique. Le soumis que je reçois aujourd’hui est un adepte du fétichisme du nylon. Son obsession ? Les bas et les collants, mais pas n’importe lesquels : il lui faut une matière noble, délicate, et surtout fragile.
Les bas qu’il m’offre au début de chaque séance sont des Cervin 7 deniers. Auriez-vous cru cela possible ? La matière est si fine que l’usage en est unique ; à la fin de chaque jeu, le bas finit déchiré par les caresses.
Début de la séance
J’entame la séance en musique, toujours sur du blues. Pas de tenue excentrique ou sophistiquée pour Francis. Je suis quasiment nue, seuls ses bas m’habillent. Pour l’instant, je ne les porte pas encore : en tant que soumis de confiance, je lui laisse le privilège de me les enfiler.
Préparation des bas
Assis sur le sol, il m’observe alors que je m’avance vers lui et m’allonge sur le lit. Les bas sont posés à côté, encore scellés dans leur emballage. Je froisse le plastique en plongeant mes yeux dans les siens. Sa pupille se dilate ; déjà, tous ses sens frémissent au son de ce qu’il va bientôt pouvoir déflorer. Je lui tends les bas. Il les ouvre, les sort, et les déplie, comme on libérerait des cheveux de jeune fille serrés dans un chignon d’antan. Le nylon s’étale, fragile, léger.
L’habillage
Je m’étends mutine, caressant mes jambes relevées. Tête baissée, il sait qu’il ne bougera pas tant que je ne lui en aurai pas donné l’ordre.
« Mets-moi les bas, mais juste jusqu’au genou. Tu ne mérites pas davantage pour l’instant. Et surtout, prends garde à ne pas me toucher de tes sales mains. »
Les mains tremblantes, il rassemble le bas et commence par en glisser le bout sur mon pied droit. Le nylon crisse au fur et à mesure qu’il le remonte le long de mon mollet, mais bien vite, son plaisir est interrompu. Je termine moi-même de l’enfiler et l’accroche à mon porte-jarretelle.
Jeux de jambes et intensification
Je lui accorde le privilège de monter le deuxième bas un peu plus haut. J’aime observer le trouble dans ses yeux. Ensuite, je me mets à parader, jouant avec mes jambes tandis qu’il ne perd rien du spectacle, la sueur perlante au front. Et lorsque je décide de corser les choses, je lui ordonne de s’approcher.
Assise au bord du matelas, j’encadre son cou de mes jambes pour que mes bas touchent sa peau ; sa respiration s’accélère. Je place mon mollet sous sa gorge, attrape ma cheville, et resserre mon étreinte. Son souffle se coupe, son excitation est à son comble. Assurément, cette expérience avec une dominatrice à Paris lui laissera un souvenir impérissable.
Créature de nylon
Transformée en créature de nylon, je frotte mes jambes gainées contre son corps totalement soumis. Il subit les assauts de mes bas, leur crissement sur son ventre, sa bouche avide, son sexe raidi. Incapable de faire un geste, abandonné totalement à son vice, il jouit de mes bas, les sentant, les goûtant, dans un état d’abandon complet. Son plaisir est comblé, la trace de sa maîtresse parisienne imprégnée en lui comme une seconde peau.